Les lois internationales des droits de l’Homme protègent les individus de discriminations et violences basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cependant, dans le monde entier, lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) souffrent de violations systématiques de leurs droits.
Peine de mort dans cinq pays
Dans plus de 70 pays, les relations entre individus de même sexe sont considérées comme un crime. Et dans cinq de ces pays, c’est la peine de mort qui est appliquée en guise de punition. Par ailleurs, les activistes LGBT font face à de sévères restrictions de leur liberté de parole et de rassemblement pacifique, victimes de lois spécialement édictées pour empêcher tout plaidoyer en faveur des droits des LGBT.
Crimes haineux impunis
Pourtant, ces lois ne sont pas l’unique problème. L’ostracisme et les stigmatisations à large échelle privent fréquemment la communauté LGBT des services les plus basiques, comme l’éducation et la santé. Des crimes haineux – agressions sexuelles ou même meurtres – ne font l’objet d’aucune poursuite et restent donc impunis.
La CIJ travaille sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en raison de l’immense gouffre qu’il y a entre la protection garantie par le droit international et la réalité de la vie des personnes concernées. Notre objectif est d’utiliser le droit international relatif aux droits de l’Homme pour faire cesser les violences et discriminations à l’encontre de la communauté LGBT. Nous le faisons de diverses façons.
L’approche de la CIJ
- Premièrement, la CIJ encourage les tribunaux et activistes locaux à appliquer le droit international relatif aux droits de l’Homme. Nous participons aux litiges par le biais d’amicus curiae ou d’opinions d’experts. La CIJ propose également des formations et des ateliers de travail, et elle mène des recherches juridiques compilées dans des guides destinés aux praticiens.
- Deuxièmement, la CIJ s’applique à rendre le système international des droits de l’Homme davantage responsable et sensible aux violations subies par la communauté LGBT. Nous plaidons devant les systèmes régionaux des droits de l’Homme et les organes de traités des Nations Unies ainsi qu’au conseil des droits de l’Homme. Et nous soutenons les activistes locaux pour qu’ils recourent aux mécanismes internationaux d’application des lois.