Georgette Gagnon receives the 2003 Tarnopolsky Human Rights Award of the Canadian section of the ICJ

18 Aug 2003 | News

“Ms Gagnon is a distinguished defender of human rights and has demonstrated time and again her profound commitment to advancing human rights,” says Professor Ed Ratushny, President of the Canadian Section of the ICJ.

“Her work is characterized by a rare combination of the highest professional standards and sensitivity for people in vulnerable situations,” he adds.

Until June 25, 2003, Ms Gagnon served as Director of Human Rights for the Organization for Security and Cooperation in Europe (OSCE) Mission to Bosnia and Herzegovina, a post she held for two years. Ms Gagnon and her staff of 150 worked tirelessly to address the situation of the nearly two million citizens of Bosnia and Herzegovina who were made refugees or internally displaced by the 1992-1995 war.

Justice Ian Binnie presents the Tarnopolsky Award to Georgette Gagnon.

Under Ms Gagnon’s leadership, the OSCE Mission has been credited with remarkable achievements in assisting citizens to repossess property they lost during the war, enabling thousands of refugees and displaced persons to return to their pre-war homes and communities. When she became director of human rights, only 30 per cent of property claims had been resolved. Ms Gagnon and her team helped bring that ratio to 82 per cent by the end of May 2003.

Ms Gagnon also contributed significantly to other important human-rights-related work in Bosnia and Herzegovina, including strengthening the rule of law, advancing the rights of the Roma minority and implementing measures to eliminate ethnic discrimination in employment, education and public services and to facilitate return throughout the region.

Since 1999, Ms Gagnon has been actively involved in human rights issues in Sudan. Her efforts have focused on documenting the human rights impact of transnational business actors operating in war-torn countries and developing legislative mechanisms to hold such actors accountable for the human rights consequences of their activities in conflict zones, and on preventing slavery. She served on the Canadian Assessment Mission to Sudan (the “Harker Mission”) that investigated links between Canadian oil development and human rights violations in Sudan as well as slavery. In 2001, Ms Gagnon led a mission to Sudan that investigated and reported on the human rights situation in the oil region for Canadian and British non-governmental organizations. In 2002, she served as the legal/technical advisor to an International Eminent Persons Group, mandated by the US Secretary of State, that investigated slavery, abduction and forced servitude in Sudan and recommended practical measures to stop those abuses.

Ms Gagnon has also served in key roles in projects to strengthen human rights and the rule of law in China, India and Rwanda and for the Canadian Human Rights Foundation. She was called to the Bar of Ontario in 1986 and received her LL.M with Distinction in International Human Rights Law from the University of Essex in Britain in 1998.

The Walter S. Tarnopolsky Award recognizes a resident of Canada who has made an outstanding contribution to domestic or international human rights. The award takes the form of an inscribed bronze medallion and an honorarium of $1,000.

The award is presented at the annual meeting of the International Commission of Jurists (Canadian Section), held on Monday, Aug. 18, at the Canadian Legal Conference.
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Georgette Gagnon Remporte le Prix Tarnopolsky des Droits de la Personne de la Section canadienne de la Commission internationale de juristes

« Mme Gagnon s’est distinguée par son rôle de défenseur des droits de la personne et son engagement profond à promouvoir la cause des droits humains », rappelle M. Ed Ratushny, président de la Section canadienne de la Commission internationale de juristes (CIJ). « Dans le cadre de son travail, elle fait toujours preuve d’un respect admirable pour des normes professionnelles les plus élevées, combiné avec une empathie véritable pour les personnes vulnérables dans des situations critiques ».

Jusqu’au 25 juin 2003, Mme Gagnon dirigeait une mission en Bosnie-Herzégovine pour la Section des droits de la personne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), poste qu’elle a occupé pendant deux ans. Mme Gagnon et son personnel de 150 personnes ont travaillé sans relâche pour remédier à la triste condition de près de deux millions de citoyens et citoyennes de Bosnie-Herzégovine, devenus réfugiés ou déplacés en raison de la guerre qui a sévi dans cette région de 1992 à 1995.

Sous la direction de Mme Gagnon, la Mission de l’OSCE a été reconnue comme une réussite remarquable, pour avoir aidé un grand nombre de personnes à récupérer les biens que la guerre leur avait enlevés et permis ainsi à des milliers de réfugiés et de personnes relogées de retrouver leur foyer et leur communauté d’avant la guerre. Mme Gagnon et son équipe ont réussi à atteindre un taux de réussite de 82 pour cent avant la fin de mai 2003.

Mme Gagnon a en outre largement contribué à d’autres projets importants en matière de protection des droits de la personne en Bosnie-Herzégovine, en renforçant notamment la règle de droit, en défendant les droits de la minorité de Rome et en instaurant des mesures visant à éliminer la discrimination ethnique dans l’emploi, l’éducation et les services publics et en facilitant le retour des habitants dans toute la région.

Depuis 1999, Mme Gagnon a activement participé à la résolution de problèmes de droits de la personne au Soudan. Parmi les considérables efforts qu’elle a déployés, elle s’est occupée de documenter l’incidence des opérations transnationales dans les pays déchirés par la guerre sur les droits de la personne, d’élaborer des mécanismes législatifs destinés à dénoncer les responsables de ces opérations nuisibles aux droits de la personne dans des zones de conflits et enfin d’empêcher l’esclavage. Elle a fait partie de la Mission d’évaluation canadienne au Soudan (la « Mission Harker ») dont l’objectif consistait à enquêter sur les relations entre l’exploitation canadienne de pétrole et les violations des droits de la personne au Soudan, de même que sur les pratiques d’esclavage. En 2001, Mme Gagnon a dirigé une mission au Soudan chargée de mener une enquête et de rendre compte de la situation des droits de la personne dans la région pétrolifère pour le compte d’organisations non-gouvernementales canadiennes et britanniques. En 2002, elle a occupé les fonctions de conseillère juridique/technique pour l’International Eminent Persons Group, mandaté par le secrétaire d’État américain et chargé d’enquêter sur l’esclavage, l’enlèvement et la servitude au Soudan pour ensuite recommander des mesures concrètes visant à mettre fins à de tels abus.

Mme Gagnon a joué en outre un rôle vital dans des projets destinés à renforcer les droits de la personne et la règle de droit en Chine, en Inde et au Rwanda et pour la Fondation canadienne des droits de la personne. Elle a été admise au Barreau de l’Ontario en 1986 et obtenu sa maîtrise avec mention en protection internationale des droits de la personne de l’University of Essex en Grande-Bretagne en 1998.

Le Prix Walter S. Tarnopolsky récompense une ou un résident du Canada qui a apporté une contribution remarquable aux droits de la personne à l’échelon national ou international. Ce prix prend la forme d’un médaillon de bronze gravé accompagné d’un montant de 1 000 $.

Le prix sera remis lors de la réunion annuelle de la Commission internationale de juristes (Section canadienne), le lundi 18 août, dans le cadre de la Conférence juridique canadienne.

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