Military commissions to try detainees at Guantanamo Bay
The ICJ and JUSTICE, its British section, are concerned at the proposed trial arrangements proposed by the US government for detainees at Guantanamo Bay.
The ICJ and JUSTICE, its British section, are concerned at the proposed trial arrangements proposed by the US government for detainees at Guantanamo Bay.
JUSTICE (British Section of the ICJ) called on the Attorney General to press for fair trials for all Guantanamo detainees and, in particular, appeal rights to civilian courts as envisaged by international human rights obligations.
JUSTICE welcomes the commitment of the Attorney General to establishing fair trail rights but is concerned that, despite concessions, the current arrangements for the proposed military commissions still fall far short of ensuring a fair trial for detainees according to international human rights standards. In particular, both the US and the UK are parties to the International Covenant on Civil and Political Rights. Article 14 of the Covenant states that “everyone shall be entitled to a fair and public hearing by a competent, independent and impartial tribunal established by law”. Under the current rules for military commissions, all trials and appeals would be heard by military personnel appointed by the US Department of Defense, and any final appeal would be determined by the US President himself.
In addition, JUSTICE argues that the UK government should meet the costs of the civilian legal representation of the defendants.
Eric Metcalfe, JUSTICE’s Director of Human Rights Policy, said:
“The Attorney General has correctly argued for ‘fair trials that meet recognised principles’. The US must guarantee, as an absolute minimum, that all detainees have a right of appeal to a civilian court and the UK government should press for this until it is granted. The right to independent judicial review lies at the heart of the right to a fair trial.”
United Kingdom-Guantanamo Bay detainees-press release-2003 (text, PDF)
The ICJ condemned joint Malawi/US action to deport five suspects from Malawi in the name of terrorism and in violation of a court order.
The ICJ deplores the summary execution on 11 April of three men who reportedly participated in the hijacking of a Cuban ferry on 2 April 2003.
La CIJ condamne l’invasion illicite de l’Irak en l’absence manifeste d’un mandat du Conseil de sécurité. Cette attaque constitue une nette régression dans l’application du droit international et en ébranle les fondements.
Maintenant que l’attaque armée a été lancée, il est impératif que les Etats prêtent attention à ne pas aggraver la situation par la commission d’autres actions illicites.
Toutes les parties au conflit sont dans l’obligation de respecter les prescriptions de droit humanitaire et les normes de droits de l’homme contenues dans les Conventions de Genève de 1949 et autres instruments internationaux pertinents et dans le droit international coutumier.
Le fait que l’Irak ait été illicitement envahi ne saurait en aucun cas le dédouaner du strict respect du droit international humanitaire et des normes de droits de l’homme.
Les Etats qui ne prennent pas part aux hostilités doivent respecter et bénéficier du droit de la neutralité. Ils ne doivent en particulier pas autoriser que leur territoire soit utilisé à des fins militaires et ne peuvent faire l’objet d’une attaque.
Les Etats belligérants sont dans l’obligation de traiter humainement toute personne en leur pouvoir. Les personnes qui se rendent ne peuvent être attaquées.
Toutes les parties au conflit doivent distinguer les objectifs militaires des populations et biens à caractère civils. Ces derniers ne peuvent être la cible d’une attaque.
La CIJ souhaite souligner que tous les Etats doivent scrupuleusement respecter les règles prohibant ou limitant l’usage de certaines armes. Aucune arme qui cause des souffrances excessivement cruelles ou frappant sans discrimination ne peut être utilisée, même à défaut d’une interdiction conventionnelle spécifique.
La CIJ est particulièrement préoccupée par les informations selon lesquelles certaines parties au conflit envisageraient d’utiliser des agents chimiques. Il est indispensable que les Etats parties à la Convention sur les armes chimiques aient une interprétation stricte de celle-ci.
Par ailleurs, le Protocole de Genève de 1925 et le droit coutumier interdisent de façon absolue le recours aux armes chimiques.
“Nous espérons que ces règles ne seront pas traitées par les Etats participant au conflit aussi cavalièrement qu’ils ont traité la Charte des Nations Unies”, a noté Louise Doswald-Beck, Secrétaire Générale de la CIJ.
La CIJ rappelle l’interdiction absolue de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La commission de tels crimes entraîne la responsabilité pénale de leurs auteurs, qu’ils soient chefs d’Etat ou simple soldat.
Tous les Etats sont dans l’obligation de s’assurer que les personnes soupçonnées de tels crimes sont poursuivies. Enfin, les Etats parties au Statut de Rome sur la Cour pénale internationale doivent poursuivent les auteurs de ces infractions ou, à défaut, les remettre à la Cour pénale internationale.