Tunisie: la grève de la faim de Radhia Nasraoui n’émeut guère les autorités

Le centre pour l’indépendance des juges et avocats (CIMA) de la CIJ exhorte le gouvernement tunisien à cesser le harcèlement de l’éminente avocate de droits de l’homme tunisienne qui a entrepris une grève de la faim pour dénoncer les attaques répétées du gouvernement dont elle fait l’objet.

Radhia Nasraoui, qui en est à son 25ème jour de grève de la faim, représente de nombreux clients dans des cas sensibles de droits de l’homme, y compris des cas de détenus politiques. Ses activités l’ont amenée à subir le harcèlement continu des autorités ces dernières années.

Elle a ainsi fait l’objet de!:

  • Agression et voie de fait!
  • Menaces contre sa famille, ses clients, et collègues; Saccage de son bureau
  • Confiscation de ses ordinateurs et des dossiers de ses clients!
  • Entraves à sa liberté de mouvements et à sa liberté d’expression!
  • Surveillance de son domicile et de son bureau
  • Ecoutes illégales de sa ligne téléphonique.

Tunisia-hunger strike-press release-2003-fra (Communiqué de presse complet en PDF)

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