May 8, 2000 | Articles, Nouvelles
Le Secrétaire général de la Commission internationale de juristes (CIJ), Maître Adama Dieng, a officiellement informé le Comité exécutif de la CIJ de sa décision de se retirer de ses fonctions à compter du 8 mai 2000.
Maître Dieng, premier Secrétaire général originaire d’un pays du Sud nommé en 1990, s’était engagé à assumer ses fonctions pour une période maximale de dix ans.
Au cours de son mandat, Me. Dieng a accentué la visibilité de l’organisation, contribué à l’élaboration de divers instruments juridiques, renforcé la coopération avec les institutions régionales telles que l’OUA et le Conseil de l’Europe, facilité la création de plusieurs ONGs de défense des droits de la personne humaine, développé la fourniture de services juridiques dans les zones rurales, consolidé le réseau de solidarité en faveur des avocats et des juges harcelés et persécutés à travers le monde.
En outre, il a apporté une assistance technique non négligeable à plusieurs pays engagés dans des processus de démocratisation, avec un accent sur le renforcement des capacités de la société civile, les moyens de lutte contre la corruption et la protection de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Le Comité exécutif prend note avec appréciation des solides qualités que Me. Dieng aura su apporter au poste de Secrétaire général et formule l’espoir qu’il continuera, dans une capacité ou une autre, à collaborer avec la CIJ au service de la primauté du droit.
Fort d’une expérience d’un quart de siècle dans le domaine des droits de la personne humaine et de la primauté du droit, dont 18 ans auprès de la CIJ, Maître Dieng a l’intention de se consacrer à l’Afrique pour que triomphe de la Primauté du droit, la bonne gouvernance et le respect des droits de la personne humaine sur ce continent.
Il poursuivra également son combat pour la protection des défenseurs des droits de la personne humaine.
Le Président du Comité exécutif prend note que le départ du Secrétaire général serait grandement ressentie par l’organisation.
Mar 24, 2000 | Communiqués de presse, Nouvelles
Le Conseil municipal de la Ville de Genève, a décidé de demander aux autorités fédérales helvétiques l’autorisation d’offrir la naturalisation genevoise aux 48 candidats rejetés à Emmen il y a quelques jours.
« Cette décision honore la Suisse toute entière » à déclaré le Secrétaire général de la CIJ aujourd’hui. « Le geste de Genève est une source d’encouragement pour tous les défenseurs des droits de la personne humaine et pour toutes celles et tous ceux qui sont inquiets de la remontée de la xénophobie en Suisse comme dans le reste de l’Europe.
Il n’est pas surprenant que cette décision juste vienne de Genève, ville internationale qui doit tout son prestige à sa longue histoire humaniste et cosmopolite », a déclaré le Secrétaire général.
Jan 5, 1967 | Événements
Le Congrès de Juristes Africains Francophones s’est tenu du 5 au 9 janvier 1967 à Dakar, Sénégal.
Ce document contient le programme provisoire, renseignements généraux, information sur l’organisation du Congrès, le Réglement intérieur et la liste des participants.
Africa-function of the law-congress report-programme-1967-fra (Texte complet en PDF)
Working documents: Africa-function of the law-congress report-working papers-1967-fra (Texte complet en PDF)
Conclusions: Africa-function of the law-congress report-conclusions-1967-fra (Texte complet en PDF)
Apr 7, 1961 | Communiqués de presse, Nouvelles
La Commission internationale de Juristes a décidé d’envoyer un observateur au procès d’Adolf Eichmann qui s’ouvrira à Jérusalem le 11 avril 1961. M. Pierre A. Papadatos, docteur en droit et avocat à la Cour d’Athènes, a bien voulu accepter cette mission.
L’envoi d’observateurs est un des moyens par lesquels la Commission internationale de Juristes recueille des informations de première main sur des situations juridiques qui mettent en jeu les principes fondamentaux de la Primauté du Droit.
En février 1961, la Commission internationale de Juristes s’est fait représenter par le professeur Edvard Hambro, de Bergen, au procès des chefs de la rébellion à Addis Abéba. En mars 1961, elle s’est fait représenter par M. Silverio Coppa, avocat à la Cour de Rome, au procès de neuf intellectuels espagnols à Madrid.
Des observateurs de la Commission ont assisté à diverses reprises aux audiences du “procès de trahison”, en Afrique du Sud, qui a commencé en août 1958 et s’est terminé le 29 mars 1961 par l’acquittement de tous les inculpés.
La Commission internationale de Juristes est une organisation non gouvernementale et sans caractère politique, qui jouit du statut consultatif de la catégorie “B” auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Elle représente 39.000 juristes dans 62 pays. Son objectif essentiel est, par une action pratique, de définir, soutenir et faire progresser le Principe de la légalité, de le développer dans ses applications pratiques – institutions, législations et procédures – dans les pays où il est reconnu, et de le faire admettre là où il n’est pas encore reconnu. Entre autres activités, le Commission a tenu en janvier 1961, à Lagos (Nigeria), un Congrès africain sur la Primauté du Droit qui a réuni un grand nombre de juristes pour la discussion de questions relatives à l’administration de la justice et à la protection des droits fondamentaux dans les nouveaux états d’ Afrique.
Dans le domaine des publications, la Commission vient de publier un rapport sur l’ Afrique du Sud et la Primauté du Droit. Elle a publié l’an dernier le rapport de son Comité juridique d’enquête sur le Tibet et la République populaire de Chine.
Actuellement, Me Jean Flavien Lalive et M. Kozera, respectivement Secrétaire général et secrétaire administratif de la Commission internationale de Juristes, effectuent une tournée dans dix-sept pays de l’Amérique latine et de la Fédération des Indes occidentales, pour y prendre des contacts avec les juristes de ces pays, leur exposer les buts de la Commission et étudier leurs systèmes juridiques respectifs. Ils examineront les possibilités de créer des sections nationales là où elles n’existent pas, et prendront des dispositions préliminaires en vue du Congrès mondial de juristes qui se tiendra en Amérique latine en 1962.