Таджикистан: представление МКЮ для Комитета против пыток

Таджикистан: представление МКЮ для Комитета против пыток

Сегодня МКЮ представила доклад Комитету ООН против пыток, в котором содержится призыв к рекомендациям по предотвращению и подотчетности для дальнейшего применения пыток и жестокого обращения в Таджикистане.

Представление МКЮ проводится до рассмотрения Комитетом против пыток в апреле-мае 2018 года третьего периодического доклада Таджикистана о выполнении его обязательств по Конвенции против пыток и других форм жестокого, бесчеловечного или унижающего достоинства обращения или наказания.

В докладе МКЮ говорится о более раннем исследовании, «Обеспечение правосудия в случаях грубых нарушений прав человека в Таджикистане», и призывает Комитет против пыток вынести рекомендации относительно:

  • Обязательство адекватно санкционировать пытки;
  • Обязательство предотвращать пытки и другие формы жестокого обращения, в том числе в местах содержания под стражей;
  • Обязательство расследовать утверждения о пытках и жестоком обращении;
  • Использование амнистий и помилований лицами, совершившими пытки;
  • Запрет на использование доказательств, полученных в результате пыток;
  • Право жаловаться на пытки и жестокое обращение; а также
  • Право жертв на эффективные средства правовой защиты и возмещение.

Tajikistan-CAT-Advocacy-AlternativeReport-2018ENG (скачайте представление МКЮ на английском, PDF)

Zimbabwe: High Court judges Orientation Workshop

Zimbabwe: High Court judges Orientation Workshop

The ICJ and the Judicial Service Commission (JSC) of Zimbabwe, are convening a three-day Orientation Workshop for newly appointed judges. 

It is held until 24 March at Troutbeck Inn, Nyanga.

The workshop is the fourth such meeting that the ICJ and the JSC have convened with the support of the European Union.

The training provides a useful bridge for the new appointees as they transition from the bar to the bench.

The topics covered during the training include judgement writing, court procedure and decorum, substantive law, judicial independence and issues of integrity on the bench.

The Hon. Judge President Chiweshe in his opening remarks stated that the objectives of the workshop are to familiarize incoming judges with their new work environment and to acquaint them with the specific divisions of that court.

This is to prepare them for the full assumptions of work in the judiciary. Justice Chiweshe noted that each division, criminal, civil and family law, will expose the judges to its own activities, guided by the judge from that division.

After the training the hope is that the judges will be deployed to their respective regions and stations fully acquitted with the tasks before them and can dispense justice diligently, impartially, fairly, without fear, favour or promise.

In attendance at the first day of the workshop were 17 judges (four female and thirteen male).

En vidéo: détention arbitraire de dirigeants indigènes au Guatemala

En vidéo: détention arbitraire de dirigeants indigènes au Guatemala

Des leaders communautaires a ont été accusés d’actions criminelles présumées et, dans certains cas, arbitrairement détenus pour avoir chercher à protéger leurs terres et leurs ressources naturelles des impacts négatifs liés à des projets industriels et à leurs infrastructures.

Une telle réponse est destinée à faire taire les voix dissidentes et leurs demandes légitimes de consentement libre, préalable et informé à l’installation de ces projets et infrastructures sur les terres des communautés indigènes.

Cette vidéo comprend des interviews de Ramón Cadena, directeur de la CIJ pour l’Amérique centrale, de deux dirigeants indigènes traditionnels qui ont été victimes de détention arbitraire, et d’une responsable communautaire qui explique l’impact de la détention sur la famille et toute la communauté.

La criminalisation du travail lié aux droits de l’Homme est un phénomène qui conduit à accuser pénalement des dirigeants communautaires simplement parce qu’ils s’opposent à un modèle de développement basé sur les industries extractives ou la privatisation de services sociaux essentiels.

Ce type de développement porte atteinte aux ressources naturelles (eau, sols et environnement) des territoires indigènes.

C’est un phénomène global mais particulièrement marqué au Guatemala.

L’exploitation de ressources naturelles, par le biais de mines à ciel ouvert et des autres opérations extractives industrielles sur les territoires autochtones, est l’une des principales raisons de la répression des protestations sociales et du travail des droits de l’Homme.

Du fait de l’impact environnemental de ce type d’exploitation, les différentes communautés s’y opposent et un certain nombre de dirigeants ont payé de leur vie cette opposition.

Lorsque des membres de leurs familles ont continuer à contester ces projets industriels, ils ont à leur tour été accusés d’infractions pénales.

Au Guatemala, il y a aussi un conflit social intense en raison de la manière dont sont gérés le réseau et l’approvisionnement électriques.

Suite à la privatisation du service d’électricité en 1966, l’Etat guatémaltèque a accordé des concessions à des entreprises nationales et internationales.

Au fil du temps, de nombreux utilisateurs se sont plaints de la piètre qualité et du coût élevé des services fournis par ces entreprises privées.

La Commission nationale de l’électricité n’a pas respecté son devoir de « s’assurer que les obligations des concessionnaires et des entrepreneurs soient remplies et les droits des utilisateurs protégés », ce que de nombreux utilisateurs mécontents ont exigé.

A cause de cette situation, de nombreux consommateurs se sont déclarés être en résistance, citant l’article 45 de la Constitution guatémaltèque stipulant qu’ «il est légitime que la population résiste pour protéger et défendre ses droits et ses garanties inscrites dans la constitution».

Pour avoir agi sur la base de cette protection constitutionnelle de nombreux dirigeants communautaires, des avocats et des défenseurs des droits de l’Homme ont été victimes d’attaques.

La CIJ soutient l’accès à la justice pour les personnes victimes de ces violations des droits de l’Homme.

Elle soutient les avocats qui défendent les victimes de la criminalisation des contestations sociales ; elle observe les procès des cas emblématiques ; elle promeut le dialogue entre les communautés et les autorités étatiques concernées ainsi qu’avec les maires locaux ; et dans certains cas, elle appuie les soumissions devant la Cour constitutionnelle.

Voir la vidéo:

Guatemala: the Royal Norwegian Embassy in Mexico supports ICJ’s work

Guatemala: the Royal Norwegian Embassy in Mexico supports ICJ’s work

The ICJ has been awarded a grant from the Royal Norwegian Embassy in Mexico to continue its work in the area of independence of the judiciary in Guatemala.

This initiative titled “Strengthening the rule of law in Guatemala, Phase II” aims to strengthen domestic compliance with, and implementation of, international standards providing for judicial independence through the training of judges, raising awareness on this topic, as well as providing support to judges at risk.

The ICJ will be working together with the Mayan Association of Lawyers and Notaires of Guatemala as a partner in this action, through a sub grant of 1,622,801 NOK.

Guatemala-Grant Agreement with Norway-2018-ENG (full grant agreement, in PDF)

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