Les finalistes du Prix Martin Ennals 2021 mettent en lumière les abus de régimes autoritaires

Les finalistes du Prix Martin Ennals 2021 mettent en lumière les abus de régimes autoritaires

Soltan Achilova, Loujain AlHathloul et Yu Wensheng, trois éminent-e-s défenseur-euse-s des droits humains qui mènent leur combat pour les libertés dans des États autoritaires sont les finalistes du Prix Martin Ennals pour les défenseur-euse-s des droits humains 2021. La CIJ est membre du jury.

Au Turkménistan, l’un des pays les plus isolés au monde, Soltan Achilova documente les violations des droits humains par le biais du photojournalisme.

Loujain AlHathloul est une éminente défenseuse de l’égalité des sexes et des droits des femmes détenue en Arabie saoudite.

L’avocat Yu Wensheng a défendu les droits de plusieurs de ses compatriotes et de militants des droits humains avant sa condamnation et son emprisonnement en Chine.

Les finalistes se distinguent par leur courage et leur engagement infaillible pour les causes qu’ils défendent malgré les nombreuses tentatives de leurs gouvernements respectifs de les réduire au silence.

« Chaque année, des milliers de défenseur-euse-s des droits humains sont persécuté-e-s, harcelé-e-s, emprisonné-e-s, voire tué-e-s. C’est un honneur pour la Fondation Martin Ennals que de célébrer les finalistes de notre Prix 2021, qui ont tant fait pour les autres ; les épreuves qu’ils ont traversées sont emblématiques de la précarité à laquelle se retrouve confronté le mouvement des droits humains aujourd’hui », note Isabel de Sola, directrice de la Fondation Martin Ennals.

« Les États autoritaires tendent à croire qu’il suffit d’emprisonner ou de censurer les défenseur-euse- s des droits humains pour que le monde les oublie. Pendant la pandémie de COVID-19, on aurait pu s’attendre à ce que les mesures de confinement parviennent à davantage empêcher les gens de s’exprimer. Les finalistes de cette année sont la preuve vivante que rien n’est plus éloigné de la vérité », ajoute Hans Thoolen, président du Jury.

Les finalistes 2021

Au Turkménistan, l’un des pays les plus isolés du monde, la liberté d’expression est inexistante et les journalistes indépendants travaillent au péril de leur vie. Soltan Achilova, une photojournaliste âgée de 71 ans, documente les violations des droits humains et les problèmes sociaux qui touchent les Turkmènes dans leur vie quotidienne. C’est l’une des rares journalistes du pays à oser signer des articles indépendants malgré le contexte répressif dans lequel elle travaille et les épreuves qu’elle a traversées.

En Arabie saoudite, les femmes sont encore confrontées à plusieurs formes de discrimination de genre : le Royaume figure parmi les dix derniers du classement établi par le Rapport 2020 sur la parité entre les hommes et les femmes dans le monde, publié par le Forum économique. Loujain AlHathloul, 31 ans, a été l’une des principales figures du mouvement « Women to drive » et milite pour l’abolition du système de tutelle masculine. Elle a été emprisonnée en 2018 pour des motifs liés à la sécurité nationale avec plusieurs autres militantes. Torturée, privée de soins médicaux et placée en cellule d’isolement, Loujain a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison le 28 décembre 2020.

En Chine, plus de 300 militants des droits humains et avocats ont disparu ou ont été arrêtés en2015 lors de la vague de « répression 709 ». Yu Wensheng, 54 ans, a abandonné sa carrière florissante d’avocat d’affaires pour défendre l’un de ces avocats détenus, avant d’être lui-même arrêté. Yu Wensheng est aujourd’hui détenu depuis près de trois ans ; on lui a écrasé la main droite en prison et son état de santé se détériore de jour en jour.

Cérémonie de remise du Prix en ligne le 11 février 2021

Le Prix Martin Ennals 2021 sera remis à l’un-e des trois finalistes le 11 février 2021 lors d’une cérémonie en ligne co-organisée par la Ville de Genève (Suisse) qui soutient le prix depuis de nombreuses années.

Contact

Olivier van Bogaert, directeur media & communications, représentant la CIJ dans le jury du MEA, t: +41 22 979 38 08 ; e: olivier.vanbogaert(a)icj.org

Chloé Bitton, responsable de la communication, Martin Ennals Foundation, t +41 22 809 49 25 e: cbitton(a)martinennalsaward.org

MEA Finalists Bios-2020-FRE (Bios des finalistes, PDF)

COVID-19 : Les gouvernements de la région MENA doivent prendre des mesures urgentes pour protéger la population carcérale

COVID-19 : Les gouvernements de la région MENA doivent prendre des mesures urgentes pour protéger la population carcérale

L’ICJ et 39 autres organisations ont exprimé aujourd’hui leur inquiétude par rapport à la situation de la population carcérale des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord face à la pandémie du coronavirus.

À la lumière de la pandémie de COVID-19 − qualifiée « d’urgence de santé publique de portée internationale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) − nous, les organisations soussignées, exprimons notre vive inquiétude quant à la situation des détenu·e·s et des prisonnier.e.s dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

Si certains États de la région ont pris des mesures positives pour protéger la population dans son ensemble, la population carcérale reste particulièrement exposée à la propagation du virus.

Plusieurs pays de la région MENA ont déjà des systèmes de santé surchargés, certains considérablement affaiblis par des années de conflit armé. Dans ces pays, les prisons et les centres de détention sont souvent surpeuplés, insalubres et souffrent d’un manque de ressources ; en conséquence, les détenu·e·s se voient régulièrement refuser un accès adéquat aux soins médicaux. Ces difficultés ne font que s’aggraver en période d’urgence sanitaire, exposant les personnes privées de liberté à des risques accrus, tout en accentuant la pression sur des infrastructures de santé en prison déjà fragilisées. De plus, les personnes en détention interagissent régulièrement avec les gardien·ne·s de prison, les policier·e·s et les professionnels de la santé qui sont en contact avec le monde extérieur. Ne pas protéger les prisonnier·e·s et le personnel pénitentiaire contre le COVID-19 peut avoir des conséquences négatives pour le reste de la population.

En vertu du droit international relatif aux droits humains, tout individu a droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint. Les États ayant l’obligation de garantir la réalisation de ce droit sont tenus de veiller à ce que les détenu·e·s et les prisonnier·e·s soient traité·e·s humainement dans le respect de leur dignité et ne soient pas soumis·e·s à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Les Règles Nelson Mandela exigent le respect du principe d’équivalence des soins, ce qui signifie que les personnes placées en milieu pénitentiaire doivent pouvoir bénéficier de soins de santé équivalents à ceux mis à disposition de la population civile générale. Cela ne change pas en période de pandémie.

Bien que des restrictions, notamment sur les visites en prison, puissent être imposées pour freiner la propagation de maladies infectieuses comme le COVID-19, elles doivent respecter les principes de proportionnalité et de transparence. Toute mesure, y compris les libérations de prisonnier·e·s, doit être prise conformément à des critères clairs et transparents, sans discrimination.

À la lumière de ce qui précède,

Nous appelons les gouvernements de la région MENA à:

(1) Rendre publiques les politiques et directives spécifiques à leur pays et, le cas échéant, les politiques et lignes directrices mises en place pour empêcher la propagation de COVID-19 dans les centres de détention, les prisons et les commissariats de police.

(2) Partager leurs plans d’interventions d’urgence et dispenser une formation spécifique au personnel et aux autorités compétentes afin de garantir un accès suffisant et durable aux soins de santé et à l’hygiène.

(3) Procéder à un examen approfondi de la population carcérale et, en conséquence, réduire leur population carcérale en ordonnant la libération immédiate:

  • des détenu·e·s et prisonnier·e·s « à faible risque », y compris celles et ceux qui ont été condamné·e·s ou placé·e·s en détention préventive pour des infractions non violentes, les personnes placées en détention administrative ainsi que toute personne dont la détention continue ne peut être justifiée;
  • des détenu·e·s et prisonnier·e·s particulièrement vulnérables au virus, y compris les personnes âgées et les personnes présentant un état médical sous-jacent grave, tel que des maladies pulmonaires et cardiaques, le diabète ou encore des maladies auto-immunes.

(4) Permettre aux personnes actuellement en liberté surveillée de s’acquitter de leurs obligations depuis leur domicile.

(5) Garantir que les personnes qui restent en détention:

(a) voient leur droit à la santé effectivement respecté en ayant pleinement accès aux soins médicaux nécessaires;

(b) aient accès au test du COVID-19 et à une assistance appropriée selon le principe d’équivalence des soins;

(c) disposent de moyens de communication et de possibilités d’accès au monde extérieur lorsque les visites en personne sont suspendues ;

(d) continuent de jouir de leur droit à une procédure régulière, y compris, sans s’y limiter, le droit de contester la légalité de leur détention, et leur droit de ne pas subir de retards qui rendraient leur détention arbitraire.

Nous appelons l’Organisation mondiale de la santé, le Comité international de la Croix-Rouge et les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à publier des déclarations publiques et des directives mettant en évidence les recommandations et les meilleures pratiques à l’attention de tous les gouvernements en matière de détention et d’emprisonnement en période de pandémie.

Organisations signataires:

ACAT – France (Action by Christians Against Torture)

Access Now

Al Mezan Center for Human Rights

ALQST for Human Rights

Arab Network for Knowledge about Human rights (ANKH)

Arab Reform Initiative (ARI)

ARCI (Associazione Ricreativa Culturale Italiana)

Association of Detainees and Missing in Sednaya Prison

Association for Freedom of Thought and Expression (AFTE)

Bahrain Centre for Human Rights

Bahrain Transparency Society

Bar Human Rights Committee of England and Wales

CIVICUS

Committee for Justice

Democratic Transition and Human Rights support (DAAM Center)

Digital Citizenship Organisation

DIGNITY – Danish Institute Against Torture

Egyptian Commission for Rights and Freedoms

Egyptian Human Rights Forum

El Nadim Center

HaMoked: Center for the Defence of the Individual

Human Rights First

Initiative franco-égyptienne pour les droits les libertés (IFEDL)

International Commission of Jurists

International Federation for Human Rights (FIDH)

Kuwaiti Transparency Society

Lebanese Centre For Human Rights

medico international e.V., Germany

MENA Rights Group

Mwatana for Human Rights

Physicians for Human Rights – Israel

Project on Middle East Democracy

Reprieve

Robert F. Kennedy Human Rights

Syrian Center For Legal Studies and Researches

Syrian Network for Human Rights

Tahrir Institute for Middle East Policy (TIMEP)

UMAM Documentation & Research (MENA Prison Forum)

Women’s March Global

World Organisation Against Torture

 

PDF: MENA-Covid-19-Prisons-Advocacy-2020-FRA

Huda Al-Sarari (Yémen) est la lauréate du Prix Martin Ennals 2020

Huda Al-Sarari (Yémen) est la lauréate du Prix Martin Ennals 2020

Le Prix Martin Ennals 2020 a été décerné à Huda Al-Sarari, avocate yéménite et militante des droits humains. Elle était une des trois femmes sélectionnées par le  jury, dont fait partie l’ICJ,  aux côtés de Sizani Ngubane, Afrique du Sud, et Norma Librada Ledezma, Mexique.

Co-organisée par la Fondation Martin Ennals et la Ville de Genève, la cérémonie de remise du Prix Martin Ennals 2020 s’est déroulée aujourd’hui, et, pour la première fois, dans l’histoire du Prix, les trois finalistes étaient des femmes.

« Les femmes défenseuses des droits humains sont confrontées aux mêmes risques que tout militant des droits humains, mais en tant que femmes, elles subissent aussi certaines formes de violence et de violations en raison de leur sexe. Elles sont souvent stigmatisées et ostracisées par des chefs communautaires, des groupes confessionnels, voire des membres de leur famille », a expliqué la Maire de Genève Sandrine Salerno.

« La Fondation Martin Ennals est très fière de rendre hommage et de soutenir cette année trois femmes résilientes qui œuvrent pour la défense des droits humains : notre lauréate Huda Al-Sarari ainsi que nos deux finalistes Sizani Ngubane et Norma Librada Ledezma. Nous espérons que le Prix contribuera à mettre en lumière leurs réalisations et à renforcer les mécanismes de protection autour d’elles », a souligné Philippe Currat, président du Conseil d’administration de la Fondation Martin Ennals.

« Il est extrêmement difficile d’être un défenseur des droits humains au Yémen, et cela est encore plus difficile pour une femme. Dans une société dominée par les hommes, je dois faire mes preuves peut-être dix fois plus qu’un homme », a dit Huda Al-Sarari.

Malgré les menaces, les campagnes de diffamation et les sacrifices qu’elle et sa famille ont subis, elle continue à se battre aux côtés des familles des disparus.

« Recevoir le Prix Martin Ennals 2020 pour les défenseurs des droits humains signifie tout pour moi. Cela me donne une grande force et m’encourage à poursuivre ce combat pour la justice. Je suis persuadée que le Prix jouera un rôle extrêmement important en permettant d’attirer l’attention sur le sort des victimes de détentions arbitraires, d’abus et de torture au Yémen », a-t-elle ajouté.

Hans Thoolen, président du jury du Prix Martin Ennals, a quant à lui déclaré: « Nous félicitons Huda pour le travail qu’elle a mené, non seulement dans le contexte de la guerre civile actuelle au Yémen, mais aussi dans un pays où les femmes luttent encore pour jouir de leurs droits civils et politiques. L’héritage de Huda est crucial, car ses enquêtes approfondies et sa recherche de responsabilité permettront de rendre justice aux victimes de violations des droits humains commises pendant le conflit. »

Cette année, les deux finalistes du Prix Martin Ennals 2020 sont Sizani Ngubane (Afrique du Sud) et Norma Librada Ledezma (Mexique).

Sizani est une militante des droits humains qui lutte pour l’accès des femmes à la propriété foncière dans les zones rurales sud-africaines. Elle aide également les femmes à accéder à l’éducation et se bat pour abolir la pratique traditionnelle d’ Ukuthwala, l’enlèvement et le mariage forcé de fillettes et de femmes.

Fondatrice de l’organisation Justicia para Nuestras Hijas, Norma a soutenu plus de 200 enquêtes sur des féminicides, des disparitions forcées et la traite d’êtres humains à Chihuahua, Mexique.

Toutes deux ont été félicitées par les organisations membres du jury Martin Ennals pour leur engagement et leurs formidables contributions dans leur pays respectif.

La Ville de Genève accueille la cérémonie de remise du Prix depuis 2008, en collaboration avec la Fondation Martin Ennals, dans le cadre de son fidèle engagement en faveur des droits humains. Le soutien de la Ville à travers la Délégation Genève Ville Solidaire reflète sa mission de promotion des droits humains à la fois au niveau local et dans le

Le jury du Prix Martin Ennals est composé de représentant-e-s de dix des plus importantes organisations de défense des droits humains : l’ICJ, Amnesty International, FIDH, Human Rights First, HURIDOCS, Service international pour les droits de l’homme, Brot für die Welt (Bread for the World), Front Line Defenders, Human Rights Watch, et l’Organisation mondiale contre la Torture.

Contact

Olivier van Bogaert, Directeur Médias & Communication, représentant de l’ICJ dans le jury du MEA, t: +41 22 979 38 08 ; e: olivier.vanbogaert(a)icj.org

Universal-MEA2020bios-News-2019-FRE (bios complètes des finalistes, PDF)

Pour voir la cérémonie

https://www.facebook.com/MartinEnnals/videos/2552501445008021/

 

 

Trois femmes d’exception nominées pour le Prix Martin Ennals 2020

Trois femmes d’exception nominées pour le Prix Martin Ennals 2020

Trois femmes d’exception, Huda Al-Sarari, Norma Ledezma et Sizani Ngubane, sont les finalistes du Prix Martin Ennals 2020, reflet de la place désormais prépondérante occupée par les femmes dans la défense des droits humains. La CIJ est membre du jury.

Au Yémen, Huda Al-Sarari dénonce l’existence de prisons secrètes et nombreux cas de torture.

Au Mexique, Norma Ledezma lutte contre les féminicides et cas de disparitions.

En Afrique du Sud, Sizani Ngubane milite pour l’accès des femmes à l’éducation et à la terre.

Trois femmes nominées: une première

Le Prix Martin Ennals récompense chaque année des défenseur-euse-s des droits humains issus des quatre coins du globe et qui se distinguent par leur profond engagement – souvent, au péril de leur vie. Pour l’édition 2020, le Jury a nominé pour la première fois trois femmes qui défendent les droits fondamentaux de leurs communautés, dans des contextes sensibles.

« La Fondation Martin Ennals est fière de rendre hommage au travail courageux de trois femmes. Pour le Prix Martin Ennals 2020, le choix de notre Jury reflète l’élan mondial toujours plus important des individus -quel que soit leur genre- engagés pour le respect des droits humains et des droits des femmes en particulier », note Isabel de Sola, Directrice de la Fondation Martin Ennals.

Les finalistes 2020 « Les finalistes du Prix Martin Ennals 2020 œuvrent sur des continents distincts, mais les trois ont en commun leur résilience, leur détermination, leur très grande rigueur et enfin, l’impact positif et concret de leur travail », précise Hans Thoolen, Président du Jury.

Les finalistes

Au Yémen, alors que le conflit fait rage depuis 2005, Huda Al-Sarari, une avocate yéménite a dévoilé l’existence de nombreux centres de détentions secrets où les pires violations des droits humains ont été commises : tortures, disparitions ou encore exécutions sommaires.

En Afrique du sud, les femmes font face à une discrimination qui se traduit par une violence de genre largement répandue. Dans les communautés rurales, elles sont fréquemment expropriées de leurs terres, privées d’éducation et d’accès à la justice. Sizani Ngubane a fédéré une organisation de plus de 50’000 femmes issues des zones rurales de son pays et se bat avec succès depuis plus de 40 ans pour la reconnaissance de leurs droits.

Au Mexique, l’état de droit chancelant, la population civile paie le prix fort de la violence et de l’impunité généralisées qui en résultent. Les femmes sont les premières victimes, avec plus de 3’500 féminicides commis chaque année. Norma Ledezma, mère d’une des victimes, met toute son énergie pour accompagner les familles de l’état de Chihuahua dans leur accès à la justice.

Les finalistes ont été sélectionnées par les dix organisations membres du jury: la CIJ, Amnesty International, Human Rights Watch, Human Rights First, International Federation for Human Rights, World Organisation Against Torture, Front Line Defenders, EWDE Germany, International Service for Human Rights et HURIDOCS.

Le Prix Martin Ennals 2020 sera décerné à l’une des trois finalistes le 19 février 2020 lors d’une soirée publique et retransmise en direct. L’événement est organisé par la Ville de Genève qui, fidèle à son engagement en faveur des droits humains, soutient le Prix depuis de nombreuses années.

Contact

Olivier van Bogaert, Directeur Médias & Communication, représentant de la CIJ dans le jury du MEA, t: +41 22 979 38 08 ; e: olivier.vanbogaert(a)icj.org

Universal-MEA2020bios-News-2019-FRE (bios complètes des finalistes, PDF)

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